Au 1er janvier 2015, le
Compte personnel de formation va remplacer le DIF avec des avantages
et des inconvénients pour le salarié comme pour l’entreprise.
Si la mobilisation reste toujours à
l’initiative du salarié, le CPF n’apporte pas la même souplesse
quant au choix de la formation.
Dans le cas du DIF, toute formation est
« diffable » dans la mesure où elle concilie logique
d’entreprise et épanouissement professionnel du salarié. Que la
formation choisie émane d’un catalogue DIF d’entreprise ou d’une
demande personnelle du salarié jugée pertinente, la formation a de
bonnes chances d’être acceptée.
Dans le cas du CPF, la formation
choisie doit être qualifiante, figurer sur des listes CPNE, CPNFPE,
CPRFPE ou sur une liste Socle de connaissances définies par
décret.
Le salarié qui avec le DIF peut
choisir une ou plusieurs formations courtes chaque année pour rester
à niveau n’aura plus les mêmes possibilités avec le CPF. De
nombreux salariés activaient chaque année leur DIF pour acquérir
des compétences transverses indispensables à leur évolution
professionnelle.
En matière de financement, les 2
dispositifs n’apportent pas les mêmes possibilités. Les
entreprises peuvent encore tirer profit de financements DIF jusqu’à
fin 2014 pour offrir aux salariés des formations indispensables à
leur montée en compétences et à la performance de l’entreprise.
En 2015, l’objectif du CPF est
d’élever le niveau de qualification des salariés les plus
fragiles ce qui est certes très louable mais ne résout pas la
nécessité de former les salariés qualifiés.
L’entreprise doit s’interroger sur
« réintégrer les formations DIF » au plan de formation
en étant certainement plus sélectifs sur le catalogue de formations
proposées.
Plus d'informations sur l'accès au DIF ici : http://www.docendi.com/special-dif
Sophie Bolloré
Président-Directeur général de Docendi
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